000 | 01612cam a2200157 i 4500 | ||
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010 | _a978-2-86589-095-8 | ||
090 | _a458 | ||
099 | _tLIVR | ||
100 | _a20230613 frey50 | ||
200 |
_aÉlégies documentaires _fMuriel Pic _bLIVR |
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210 |
_aParis, France _d2016 |
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215 | _a(88 p.) | ||
330 | _a« Partout il faut lire » dit Muriel Pic, mais si « la vérité est toujours en ruines », alors c'est dans ses traces qu'il faut s'aventurer. Ce qui est visé, à partir de ces traces, c'est un art documentaire, une « expérience lyrique, atmosphérique, élémentaire ». La liberté est prise d'une fiction qui s'en va à partir de restes et de poussières. L'archive devient le matériau du poème, mais « il n'est pas d'art documentaire sans chant de deuil ». Ce chant se déploie en trois parties : un montage qui conduit de l'utopie totalitaire – le centre de vacances nazi de l'île de Rügen – à l'utopie manquée d'un rêve mellifère en Palestine, puis à l'utopie anéantie d'une organisation spatiale entée sur les étoiles chez les Indiens de la Plaine. À chaque fois c'est « l'œil vivant du passé » qui nous regarde, consumant l'avenir. Muriel Pic est critique littéraire, traductrice de l'allemand et écrivain. Elle a publié plusieurs essais sur Henri Michaux, W. G. Sebald et a traduit Walter Benjamin. Ses recherches (critique et poétique) sont toujours basées sur des archives. Docteur de l'EHESS, elle est professeur de littérature française à l'université de Berne. (éditeur) | ||
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